( Retour à Cherbourg) De Sciotot à Carteret 19 septembre 2014

Avant de rejoindre la mer par autocar, je suis repassé avec beaucoup de plaisir par Cherbourg et pris le temps de découvrir ce que je n'avais pu voir lors de la précédente étape et notamment la Cité de la mer.


Le 10 avril 1912, le Titanic faisait escale à Cherbourg...

Lors de son voyage inaugural, de Southampton à New York via Cherbourg et Cobh (« Queenstown », à l'époque), il heurte un iceberg sur tribord avant, le 14 avril 1912 à 23 h 40 (heure locale). Il coule le 15 avril 1912 à h 20 au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes disparaissent, ce qui fait de cet événement l'une des plus grandes catastrophes maritimes survenues en temps de paix et la plus grande pour l'époque. Le drame met en évidence les faiblesses des navires de l'époque concernant le nombre limité de canots de sauvetage et les carences dans les procédures d'évacuations d'urgence. Le puissant émetteur TSF a permis d'appeler à l'aide, mais dans des conditions controversées, qui s'ajoutent à une polémique financière. Des conférences internationales seront par la suite organisées, entraînant des changements de réglementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe. (source Wikipedia)





 La Cité de la Mer est un parc scientifique et ludique, inaugurée le 29 avril 2002 à Cherbourg-Octeville, consacrée à l'exploration sous-marine et à la découverte des grandes profondeurs.

www.citedelamer.com

La Cité de la Mer a été aménagée dans l'ancienne gare maritime transatlantique, le plus grand monument français d'Art déco. Elle a été construite, pour répondre à l'importante émigration des Européens vers les Amériques, par René Levavasseur à partir de 1928, en collaboration avec les ingénieurs Chalos et Fleury, en béton armé, briques claires et pierres de béton imitant le granit. Surnommée Notre-Dame des Queens, en référence aux paquebots de laCunard Line, elle a été inaugurée le 30 juillet 1933 par le président de la République Albert Lebrun.
L'ensemble était composé du hall des trains de 240 m, surmonté d'un campanile de 70 m, et du hall des transatlantiques (avec salle des pas perdus, bureaux des compagnies, boutiques, etc.) et de la galerie couverte d'embarquement. Deux trains et deux paquebots pouvaient être accueillis simultanément. Elle est dynamitée par les Allemands dans la nuit du 23 juin 1944, avant d'être partiellement reconstruite à partir de 1948 et réinaugurée en 1952 en présence d'Antoine Pinay.
Abandonnée dans les années 1970, la gare maritime transatlantique est partiellement démolie, avant d'être inscrite aux monuments historiques en 1989 et 2000. (source Wikipedia et le Routard 2013/2014)






L’ENGAGEMENT DE JACQUES ROUGERIE ET DE LA FONDATION :

« Tout au long de ma vie j’ai donné corps à mes rêves et les ai réalisés grâce à des rencontres avec des Hommes qui ont cru en ma vision d’une architecture prospective et m’ont aidé à la mettre en œuvre. Sans leur soutien, nombre de mes projets n’auraient pu voir le jour. Aaujourd’hui, il est de mon devoir d’aider les nouvelles générations, de les faire bénéficier à leur tour de cet accompagnement dont ils ont besoin pour bâtir le futur. C’est mon engagement et celui de la Fondation Jacques Rougerie dédiée à l’espace et à la mer… Car c’est de l’espace et de l’océan que naîtra le destin des civilisations à venir ».
Son projet phare, SeaOrbiter, fait la synthèse de plus de 30 ans de recherches innovantes dans les domaines de l’architecture marine et sous-marine. Inspiré depuis toujours par l’œuvre de Jules Verne, il en a adopté la maxime :
« Tout ce qu’un homme est capable d’imaginer, d’autres hommes seront capables de le réaliser »

Le Redoutable est le premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) construit par l'arsenal et lancé à Cherbourg par le président de la République de l'époque, le général de  Gaulle le 29 mars 1967.
 Le Redoutable a été désarmé en 1991 après 58 patrouilles opérationnelles et a rejoint La Cité de la Mer le 4 juillet 2000. Il est à l’heure actuelle le plus grand sous-marin nucléaire lanceur d'engins visitable.
J'ai bien aimé cette étonnante cohabitation du Redoutable  et des inévitables campings-cars qui viennent s’agglutiner  comme des guêpes autour d'un pot de confiture dès qu'il y a une grande place et des points d'eau...



Catamarans en initiation, toutes voiles dehors  !


Vitesse limitée...


Bateau et atelier : Tout me semblait être en ruine


Les bateaux de pêche, toujours aussi colorés


Je n'ai pas pu résister à prendre une photographie des parapluies de Cherbourg

Il est né à Cherbourg, à la proue du Cotentin, terroir cerné par la mer qui tantôt le berce, tantôt le rudoie.
Il en a hérité un solide caractère. Et comme un voilier battant pavillon de son port natal, il arbore fièrement, brodé à même la toile le blason de la marque « Le Véritable Cherbourg ».
Il est fabriqué à Cherbourg par sa propre Manufacture pour les amoureux d’authenticité
www.parapluiedecherbourg.com





Mais ce jour là il faisait beau et même très beau... Ce fut  donc un vrai bonheur de rejoindre rapidement 
le bord de mer du côté de Sciotot que j'avais quitté la semaine précédente. Direction la ville des Pieux 
pour me rapprocher le plus possible par autocar. Mais il me restait encore 3 km à pied au cœur d'un  
agréable chemin que j'avais emprunté lors de la précédente étape : Je savais toutefois que la vue en
 hauteur sur le cap de Carteret était ma première récompense...  




En me retournant sur mon étape précédente et le Cap de Flamanville


Échoué sur la plage


 Quel paysage derrière la pointe...?


Et avant d"aller plus loin, je me retourne pour admirer encore une fois le cap de Flamanville.


Un alignement de bungalow


Je me suis finalement retrouvé dans un chaos de pierres.



Et au milieu de ces pierres quelques arabesques de sable



Et de nouveau une belle plage de sable fin


Et encore des échoués sur la plage...


Les dunes d'Hatainville


En gros plan et à des milliers d'exemplaires...


Le cap de Carteret, un site naturel protégé 




Pas d'erreur je suis bien sur le sentier des douaniers !


Beauté d'une ruine en bord de mer


Un mur qui monte vers le ciel...


Une vue à couper le souffle, surtout que ça monte



Et quand on bascule de l'autre côté, Carteret n'est plus très loin 


Un bel alignement de cabanes à l'abri du vent.


En regardant vers Portbail


Et en me retournant...


L'entrée du port de Carteret


Et une vue sur le port de Carteret


Le patrimoine français des  bords de mers





Hôtel restaurant du Cap : une belle étape qui m'a donné envie de revenir pour ses généreux plateaux de fruits de mer


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