Dinard Saint Jacut de la mer, la côte d'Emeraude

Dinard, "La Nice du Nord"


C'est au milieu du 19e siècle que Dinard devient la station balnéaire à la mode. Villas, hôtels, casino, fleurissent et accueillent la société aristocratique venue de toute l'Europe : familles nobles ou royales, personnalités du monde de l'Art, des Lettres, de l'Industrie et de la Politique. De son apogée, Dinard l'Elégante a conservé son charme en préservant son patrimoine balnéaire exceptionnel ... (office de tourisme Dinard)


Quelques célébrités qui ont séjourné ou ont passé leurs vacances  à Dinard :


Eugène Isabey, Albert 1er, Raymond Poincaré, Agatha Christie, Victor Hugo, Edouard VII, George V, Winston Churchill, Jacqueline Kennedy, Lawrence d'Arabie (Jeune), Edmond Rostand, Paul Valéry, Paul Signac, Jules Verne Ernest Renan, Oscar Wilde, Agatha Christie, Winston Churchill, Miss Hallet (une belle et riche américaine surnommée "la reine de Dinard"), L'Empeureur  Guillaume II d'Allemagne, avant la guerre de 1914-1918, Léopold, roi des Belges, les Frères Lumière (voir plus loin)  Kirk Douglas, Dominique de Villepin, Jacques Chirac, la famille Pinault, la famille Hennessy, Hugh Grant, Picasso (voir plus loin)...  

   Parmi les films qui ont été tourné à Dinard, j'ai bien aimé Le Conte d'été, film d'Eric Rohmer (1996) 

Les peintres du bord de mer : 

Dinard vue par Clarence Alphonse Gagnon (1881-1942)




Clarence Alphonse Gagnon, La Plage de Dinard, 1909, huile sur toile. Source: Musée des beaux-arts de Montréal


Dinard, vue par Picasso (1881-1973) :


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Les baigneuses au ballon (1928) (collection privée)

Le tableau « Deux Femmes courant sur la plage » (Dinard, 1922, Musée Picasso, Paris) semble s'inspirer des deux femmes prises en photo sur la plage de l'Écluse (à gauche).

Deux femmes courant sur la plage (1922) (Musée Picasso Paris)


Picasso et Dinard

Dans les années 1920, sur les plages de Dinard, les femmes se dévoilent davantage. Les corps exultent et subjuguent Pablo Picasso. C'est l'épouse du peintre, Olga Picasso, qui décide de passer l'été à Dinard plutôt que sur la Riviera. Le climat y serait plus propice à leur fils Paulo. Le couple loue donc en 1922 la villa Beauregard, avenue Georges-V, avec vue sur la baie du Prieuré. Ils loueront six ans plus tard la villa Les Roches, devant la plage de Saint-Enogat et viendront une dernière fois à Dinard en 1929.

Sur place, le maître commence par faire des croquis figuratifs de son environnement : maison, famille, quartier... Il prend ses marques. Mais c'est sur la plage que son génie éclate. Lors de son premier séjour, il peint plus d'une trentaine de tableaux des Baigneuses dont les formes abstraites sont, pour l'époque, une révolution. Il peint également cette année-là Deux Femmes courant sur la plage dont la vitalité et la sensualité ne sont pas sans évoquer une photo de deux femmes prise à cette époque sur la plage de l'Écluse.

Formes géométriques

Cette représentation altière et libérée de la femme a un énorme retentissement et on lui demande de peindre un visuel agrandi du tableau pour servir de rideau de scène au ballet-opérette de Diaghilev, Le Train bleu, en 1924. Le livret est signé Jean Cocteau et les costumes, Coco Chanel.

Lors de son second et troisième séjour, Picasso utilise davantage des formes géométriques pour ses scènes de plage. De cette période naîtront Les Baigneuses jouant au ballonBaigneuse ouvrant une cabineBaigneuses sur la plage... Toute une série de tableaux où l'anatomie semble bouffonne mais évoque, là encore, la libération des corps et la sensualité des femmes. Sensualité dont La Femme étendue sur la plage (août 1929) est l'une des plus belles expressions. D'ailleurs, en 1928, le peintre rejoint sa jeune maîtresse, Marie-Thérèse Walter, dans les cabines de bain de la plage de l'Écluse.

Il est amusant de songer qu'en allant sur les plages de Saint-Enogat, de la baie du Prieuré ou de l'Écluse, nous foulons sans le savoir un Picasso. Il aimait en effet esquisser sur le sable les sujets de ses futurs tableaux...

(Source : Henri Fermin. Ouest France 28/09/2013 )




L'arrivée de la navette de Saint-Malo à Dinard


Au loin, sur l'autre rive, Saint-Malo, sous un beau ciel bleu


Prêts à partir !


Déjà un côté très "British"


ça se confirme... 



J'ai bien aimé cette multitude de balcons, comme si chacun voulait être aux premières loges.




On ne se lasse pas de la vue sur  Saint- Malo 


Ouf, j'ai réussi à passer ! 


Une piscine en bord de mer à la pointe du Moulinet



Mais on peut peut-être y nager...


La pointe du Moulinet  et la Villa Saint-Germain vue sous un autre angle : c'est encore plus beau !




Une belle vue sur le centre de Dinard et sa plage 


Le palais du festival 



Le casino



En l'honneur du Festival du film britannique organisé depuis 1990, est érigée, en front de mer sur la digue de l'Ecluse, une statue en hommage à Alfred Hitchcock et à son film Les Oiseaux, statue inaugurée le 8 octobre 2009 et œuvre du sculpteur Lionel Ducos (sources wikipédia)



La belle plage de l'Ecluse, la Villa de la Reine Hortense, devant l'immeuble moderne (étonnant contraste !) et l'alignement des cabanes


Les douches sont froides...




Vue des cabanes de la plage de l'Ecluse, avec au loin la cité des corsaires 


Ici les goélands semblent faire de la concurrence aux pies voleuses...


Une belle vue d'ensemble sur le centre de Dinard et la plage de l'Ecluse



En me retournant je ne me lasse pas de ce charmant décor



Une vue  de Saint Malo (au loin à gauche) et de la pointe du Moulinet depuis l'autre rive de la plage de l'Ecluse


La pointe de la Malouine et ses superbes villas


La Villa Belle-Assise et ses étonnants murs de soutien



La Villa Roches brunes



Ces marches incitent à rester dans les belles villas


Face à Dinard, le fort (fin XVIIème) (propriété privée qui a appartenu à Alain Delon) de l'île Harbour




Belles rondeurs


Encore et toujours des belles Villas


Belle hauteur


Escalier sculpté dans les rochers


La ville de Dinard a fait classer plus de 400 de ses villas. En admirant ce patrimoine et  ce magnifique alignement on comprend mieux pourquoi !


Un patrimoine à protéger à tous les niveaux


Et derrière chaque tournant du chemin de ronde on ne sait pas ce que l'on va découvrir








Chercher la faille


J'arrive à la plage de Saint-Enogat


Une vue plus lointaine sur l'île d'Harbour


Je n'avais pas l'intention de gravir les marches...


on ne se lasse pas de ces belles villas...

                                                          
                                                              avec le temps...




Saint-Enogat, une plage vraiment charmante !




Face à l'île Harbour


Sur la droite de la Photographie, derrière la pointe de la Malouine, au loin Saint-Malo 


Une autre vue de la plage


Le centre de thalassothérapie de Dinard



La crique de la roche pelée, face à l'île d'Harbour


Bien surveillée !


Un escalier taillé dans la roche pour descendre à la grotte de la Goule aux Fées


La chambre noire des frères Lumière


Été 1877, Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinématographe, âgés respectivement de 17 et 13ans, passent leurs vacances à Saint-Énogat. Cherchant un lieu sombre pour développer leurs plaques photographiques, ils se réfugient au fond de la grotte de la Goule aux Fées.

Essais de développement de photos couleur 

Mais peu à peu, la marée monte et obstrue l'entrée. Les deux frères, pris au piège, se font alors le serment, au cas où ils s'en sortent, de ne jamais séparer leurs deux prénoms et de signer conjointement les inventions qu'ils feront dans l'avenir. L'eau redescend, et les frères au nom prédestiné quittent la grotte, faisant office de chambre noire: les frères Lumière sont nés. Ils feront ici même leurs premiers essais de développement de photographie couleur. Des essais qui seront couronnés de succès quelques années plus tard.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/dinan/dinard/goule-aux-fees-des-legendes-et-des-faits-veridiques-24-02-2012





Toujours le fort de l'île d'Harbour



un blockhaus assez  discret !


Arrivée à Saint-Lunaire


Quels peuvent être les autres animaux ?


Au loin le cap Fréhel



Aller à la plage ça se mérite !


La plage de la Fourberie à Saint-Lunaire et sa tour blanche qui est utilisée comme amer pour les bateaux qui rentrent dans le port de Saint-Malo


Ce jour là je n'ai pas hésité à passer


Une plage très romantique


La tour blanche vue de dos


Une belle plage aux aménagements (trop ?) modestes


Mais à qui sont ces planches ?


Vraiment trop beau : je ne m'en lasse pas !






L'impasse ne dure qu'un temps et là j'en ai bien profité



Pour les commentaires j'ai peur de me répéter...


La plage de la Fosse aux Vaults : c'est encore plus beau


ça sent bon le chèvrefeuille 


Vue sur le port de Saint-Lunaire


La Grande plage de Saint-Lunaire


Je suis enfin sur la plage



Le Grand Hôtel de Saint-Lunaire autour duquel la station fut créée à la fin du XIXème siècle


Un charme fou


Vers la pointe du Décollé, avec des petits bateaux amarrés aux rochers


En regardant vers Dinard 


A qui sont ces fils ?


Bien accrochés


Bien rangés


Bouée de sauvetage 


En langage marin, l'annexe est un bateau plus petit utilisé en complément d'un autre  


une belle vue sur Saint-Lunaire et ses barques colorées


Dommage


Il faut choisir


la pointe du Décollé


Tout le charme des bords de mer


Toujours à Saint-Lunaire, une vue sur la plage de Longchamp et au loin la pointe de la Garde Guérin 


le ramassage des coquillages est interdit


Plage surveillée !



Vues sur la digue de la plage de Longchamp


Ce n'est pas encore l'été !



A gauche de la photographie, une vue sur la pointe de la Garde Guérin


Le temps semble idéal



Au même endroit les images peuvent parfois être très différentes




 Pointe du Décollé et la Plage de Longchamp vues de la Pointe de la Garde-Guérin


Les peintres des bords de mer : 


Henri Rivière (1864 -1951)



Pointe du Décollé  vue de la Pointe de la Garde-Guérin 
(aquarelle, 1891, Musée du Petit-Palais, Paris)


Paul Signac (1863-1935)

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La garde-Guérin (1890) Arp Museum


La Pointe de la Garde-Guérin

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y installèrent des batteries, prévues pour la défense de Saint-Malo. En effet, étant situées, à 48 m, au point culminant de la côte d’Émeraude, leurs tirs croisaient ceux de Cézembre (point essentiel dans la défense de Saint-Malo) en cas d'attaque des Alliés. Ces batteries étaient installées dans des blockhaus constitués de différentes galeries et de plusieurs postes de tir. Ces blockhaus existent toujours, mais ils ne sont pas libres d'accès, car ils forment une réserve naturelle du département d'Ille-et-Vilaine. Ils abritent notamment les chauve-souris « grand murin » (Myotis myotis) et « grand rhinolophe » (Rhinolophus ferrumequinum), espèces protégée 
(sources : Wikipedia, la Pointe de la Garde-Guérin)


De la Pointe de la Garde-Guérin, une vue sur les plages de Saint-Briac


En me retournant, une vue sur la Pointe de la Garde-Guérin


Ravissante : la presqu'île Dame Jouanne


Presque irréelle, la plage de Port-Hue, une des plages de Saint-Briac 


Reconversion 



je longe le golf de Dinard qui est en fait à Saint-Briac


La Pointe de la Garde-Guérin et la plage de Port-Hue semblent d'ici plus lunaires vues de la petite plage de Tertre Pelé



Je suis sur les Dunes du Perron


Sur la photographie : L'île Agot à gauche et la Pointe de la Haye à droite et la plage du Port aux Chevaux


Au cœur du golf, cela peut parfois être dangereux !



Ile du Perron et sa magnifique plage de sable fin à marée basse


On se croirait presque à Copacabana avec le soleil et la chaleur, 
avec  en plus une vue sur le château de Nessay



La plage du Bechet, autre plage de Saint-Briac



le golf miniature de Saint-Briac




Une belle vue sur le port de plaisance et la plage du Bechet de Saint-Briac


Les peintres des bords de mer :


Paul Signac (1863-1935)



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Le Béchet (1885) (collection particulière)



Emile Bernard  (1868-1935)


Après-midi à Saint-Briac, 1887

Après midi à Saint-Briac (1887) huile sur toile  (Aarau, Aargauer Kunsthaus)


Avec vue sur la mer 


Je m'éloigne de cette charmante station balnéaire de Saint-Briac  


Curieux montage 


 Sur le Frémur je commence à avoir mal aux jambes

Ce pont du Frémur, (...) a remplacé un pont datant de 1929, qui permettait le passage du tramway ainsi que les convois de marchandises de Plancoët à Lancieux, quand la petite gare existait encore. (...) Avant 1929, on traversait le Frémur à pied, à marée basse ou sur une embarcation à marée haute. (Ouest France 30/09/2013)



Une vue sur Saint-Briac, prise sur le pont


Sur la gauche de la photographie, une vue sur l'Islet


Les cabanes de la plage de Sain Sieu à Lancieux


Un banc qui a perdu sa vocation


Promontoire avancé au coeur de la baie de Lancieux, le Tertre Corlieu offre une sublime vision périphérique sur le paysage alentour. Cette situation remarquable le prédestina à être pour les hommes, au fil du temps, un poste d’observation privilégié. Vasières, falaises rocheuses, dunes, pelouses rases, fourrés arrière-dunaire, marais littoraux, boisements et prairies y composent une mosaïque de milieux naturels des plus variés où végétations et faunes originales se côtoient à peu de distance. Dans cette zone humide d’intérêt écologique majeur, les marées jouent un rôle fondamental. Au jusant, les eaux marines se retirent et dessinent, au fil des chenaux de marées, de longs méandres luisants. Oiseaux et pêcheurs à pied, dans un cycle immuable, prennent à ce moment possession des grands espaces découverts pour profiter de la sérénité et de l’abondance des lieux. Au flot, la mer remonte et recouvre lentement leurs milliers de traces fraîchement inscrites dans les vases sableuses et limoneuses. En amont, les prés-salés, riches d’une flore dense, se sont développés en retrait des grands flux et de leur agitation. Deux dunes bordent le tertre au nord et au sud. Elles amorcent en douceur la transition vers l’intérieur des terres. Sous l’action de la houle, du vent et des embruns, les falaises de schistes et de gneiss, découpées de mille formes, sont devenues surplombs, arches ou récifs. Au printemps, alors que l’atmosphère retentit du chant des oiseaux, de somptueux tapis d’orchidées fleurissent dans les prairies. Dans les marais encore abrités par des digues et naguère cultivés, la vie exulte de toutes parts. Elle se manifeste dans un foisonnement de couleurs, d’odeurs, de mouvements et de bruits.

(sources : http://www.conservatoire-du-littoral.fr /le Tertre Corlieu)


Land art 


Saint-Jacut semble encore loin


Me voilà enfin arrivé !


L'Abbaye de Saint Jacut 


www.abbaye-st-jacut.com


 J'ai été très bien accueilli dans cet abbaye située sur la presqu’île de Saint Jacut et rencontré des personnes très intéressantes qui viennent ici régulièrement y faire des retraites seul ou en famille. 
  Cette abbaye accueille toute l'année des familles, des individuels, des étudiants, des entreprises pour des séminaires et bien sûr des religieux. De nombreuses conférences sont également ici régulièrement programmées et deux conférences de Jean-Marie Pelt* étaient notamment programmées (sur le réchauffement climatique et l'alimentation et la santé) quelques jours après mon passage en octobre 2015.


*Botaniste, biologiste, pharmacologue mais aussi écologiste de la première heure, homme de radio, écrivain et grand vulgarisateur, Jean-Marie Pelt est mort, mercredi 23 décembre 2015, à Metz, à l’âge de 82 ans. Il a été l’une des figures les plus marquantes – et aussi l’une des plus singulières – du mouvement écologiste français, au croisement paradoxal de la science, de la foi chrétienne et de l’engagement militant.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/12/23/le-biologiste-jean-marie-pelt_

"Mer poubelle souillée de déchets, mer d'huile des marées noires, mers aux littoraux malmenés par le béton et des aménagements portuaires et les toxiques des effluents rejetés, mer immense et menacée, qui ne sait que notre destin est lé au tien ? 
Le Tour du monde d'un écologiste Jean-Marie Pelt



C'est ma dernière étape de l'année. Je laisse derrière moi l'abbaye de Saint-Jacut avec le vœu de revenir dès les premiers beaux jours de 2016, pour poursuivre cette belle aventure de bord de mer(s)...A bientôt.


Commentaires

Marie.pasquier-bonjour@sfr.fr a dit…
Bonsoir Monsieur,
Moi qui suis une grande amoureuse de la mer, je me régale en parcourant votre blog.
La côté par ici est malheureusement beaucoup moins belle...
Bonne soirée.
Marie Pasquier Bonjour

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