Carteret-Portbail 20 septembre 2014

Je quitte Carteret pour rejoindre Portbail en début d'après midi. J'ai trouvé ce petit port de Carteret  très attachant et très paisible dans ce mois de septembre où la douceur a accompagné mon émerveillement matinal. En témoignent les photographies qui suivent :


Le port de Carteret s'éloigne...


...Et j'arrive à Barneville, situé de l'autre côté du havre qui se remplit et se vide au rythme des marées.



Barneville plage avec au loin une vue sur Carteret



Chateau fort balnéaire ? Il était à vendre ce jour-là 


Un banc public pour admirer au loin, l'ile de Jersey
Quiètude de bords de mer
Yuccas en fleurs

Encore quelques kilomètres pour atteindre Portbail

Camping "sauvage" organisé

Des tracteurs colorés : un trafic intense sur la plage !

Au loin quelques baigneurs profitent d'une douceur  assez insolite, pendant qu'un cheval et sa cavalière s'exercent dans un manège imaginaire...Comme un certain bonheur de vivre l'instant présent.
Un peu médusé !

Un centre de vacances entre ciel et mer, dans la quiétude du mois de septembre

Sur le  boulevard maritime, l'air est plus pur que sur le périphérique... 

Marcher dans le sable était éprouvant pour mes pieds et mes mollets. Mais la vue de ce superbe paysage était ma récompense.


Quelques pêcheurs le long du canal

Avant de jeter ma récolte dans une poubelle, je prends une photographie de mon butin assez faible mais varié  


Le port de Portbail : Ici tout semble modeste mais cette simplicité ne me déplaît pas !

Cette arrivée à  Portbail m'a fait une forte impression : ces bateau échoués, ce village à la fière allure médiévale dominé par sa belle église romane fortifiée...

Ce n'est pas un hasard si Alain Souchon a fait une chanson en pensant à Portbail :
Un jour,
Tu t'marres.
Un jour
Où y'en aura marre,
Cartons, valises.
On sentira la p'tite brise,
Départ, départ,
Émus, serrés, dans cette gare.
Un jour,
Bye bye.
Plus d'grimace,
Plus d'lullaby.
Un jour que t'espères
Comme de l'eau qui deshaltère.
Au bout des rails,
La jolie maison d'Portbail.
C'est pour toi, cet air discutable,
Toi qui dis
Que l'amour est une chose variable,
Ici.
Là-bas, dans l'Cotentin, j'te jure mon amour :
J'f'rai tout pour que nos baisers durent toujours.
T'as peur
Qu'on meure
D'un arrêt commun du cœur.
Tu trouves qu'étoile,
C't'un métier qui fait du mal.
Tu veux qu'on s'sauve
Dans la vérité des choses.
Je sais
Que tu sais
Qu'on n'ira sûrement jamais,
Que les vagues, les landes,
C'est des lampions, des guirlandes,
Qu'on reste toujours
Vissé à quelque chose de lourd.
J'aurais mis des p'tits brins d'bruyère
Sur ton coeur,
Toi qui trouves que pour un garçon
J'aime trop les fleurs,
Les fleurs...
Ce titre est extrait de l'album : C'est Comme Vous Voulez
Année de sortie : 1985  |  Label : Virgin


L'Angelus, bateau mis en chantier en 1953 à Cherbourg, était spécialisé dans la pêche aux cordes.

J'ai hâte de revenir à Portbail...Rendez-vous au mois de mars pour me rapprocher un peu plus du Mont Saint-Michel.

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