Lézardrieux Sillon de Talbert Vendredi 30 septembre 2016



Pour franchir le Trieux, il faut passer sur le pont à haubans (160 m de longueur, 11 m de largeur et 18m de hauteur). Compte-tenu de son étroitesse, il est très dangereux pour les piétons qui doivent de ce fait l'emprunter avec beaucoup de prudence.    


Du pont, la vue sur le Trieux...

...Et sur Lézardrieux.


Quand on regarde les panneaux, le Sillon de Talbert ,mon objectif de fin d'étape, semble si proche par la route...



L'église Saint-Jean Baptiste de Lézardrieux avec son clocher mur (ou clocher pignon)

Le monument aux morts (réalisé par le sculpteur Yves Hernot en 1921) situé derrière l'église présente la particularité d'être polychrome et figure un soldat bleu en uniforme. Il est surmonté d' un coq gaulois.

Le port de plaisance, aménagé sur le Trieux offre une capacité de 500 places


Étrange et surprenante : La "tête" sculptée du phare des Triagoz, datant de 1925 avec sa lentille Fresnel originale,est exposée sur le port depuis l'électrification de ce phare en 1981

*L’histoire de la lentille de Fresnel trouve ses racines en 1811 avec la mise en place d’une Commission des phares réunissant des inspecteurs du corps des ponts et chaussées et des savants afin de perfectionner le système d’éclairage des phares français. L’un d’entre eux, François Arago entreprend des expériences, assisté par Augustin Fresnel. Ce dernier est considéré comme le fondateur de l’optique moderne. Il a utilisé un nouveau type de lentille, la lentille à échelons (ou lentille de Fresnel)(1). Celle-ci permit d’émettre un faisceau lumineux peu divergent portant à une plus grande distance à partir des lampes à huile alors utilisés dans les phares.
Augustin Fresnel permit ainsi de substituer aux miroirs paraboliques alors utilisés de grandes lentilles de verre, de fine épaisseur pour qu’elles n’absorbent pas trop la lumière. Afin de diminuer le volume de verre nécessaire, ses lentilles sont découpées en anneaux concentriques, collés entre eux par leurs bords les plus minces (alors avec de la colle de poisson). Elle présente l’avantage d’obtenir une courte distance focale pour un large diamètre tout en étant moins lourde qu’une lentille simple
Les discontinuités entre les différents anneaux nuisent toutefois à la qualité optique, ce qui pousse à utiliser ces lentilles pour des usages pour lesquels la qualité de l’image n’est pas essentielle. L’intuition d’Augustin Fresnel sera néanmoins confirmée par les futures applications de sa lentille : celle-ci « ne sera pas seulement utile à l’éclairage des phares ; elle servira à l’avancement de la science », écrivait-il en 1822.
Le principe de la lentille de Fresnel a depuis lors fait l’objet de nombreuses applications : phares de voitures, rétroprojecteurs, lunettes arrières des bus, etc. Dans le secteur énergétique, les centrales solaires à concentration, développées à partir des années 1980, étendent encore le champ de ces applications (dans les centrales thermodynamiques comme photovoltaïques).
(1) Augustin Fresnel rappelle toutefois que c’est Buffon qui a « imaginé le premier les lentilles à échelons pour augmenter la puissance des verres ardents en diminuant leur épaisseur ».
in le fil info energie 20 avril 2012



Une belle vue sur le port et sur le Trieux


"Alors on regardait les bateaux..."

Brassens avait sa maison à Lézardrieux et précisément dans cette rue


La maison de Georges Brassens à "KerFlandry". 
in en envor revue d'histoire contemporaine en Bretagne

"Il était chez nous pour être tranquille". Loin de l'agitation de Sète, sa ville natale, Georges Brassens, aimait se ressourcer dans sa maison bretonne, à Lézardrieux, où on cultive discrètement le souvenir du chanteur mort, le 29 octobre 1981
Si une rue et une salle communale portent son nom, aucun musée Brassens n'y a ouvert...
Le chanteur appréciait la tranquillité des habitants, le temps gris... et la charcuterie locale: "il prenait deux saucissons à l'ail en arrivant", des mètres de saucisses durant son séjour estival et "40 à 45 saucissons en partant, pour offrir à ses amis, c'était un rituel", se souvient Michel Le Grand, l'ancien boucher-charcutier de Lézardrieux, qui les livrait à domicile, à "KerFlandry".
En contrebas d'une falaise boisée, la haute bâtisse traditionnelle à la façade blanche et aux volets bleus, que le chanteur avait achetée en 1971, borde la grève et les eaux du Trieux, à deux pas du port de plaisance.
Chaque matin, vers 7 heures, "Georges partait prendre son café à Paimpol" avant de "travailler tranquille" chez lui ou de se reposer, raconte son ancien voisin Gérard Beauverger,;.
"Le soir, il descendait sur la grève avec son caniche noir qui se baignait, tournait en rond dans l'eau et ne voulait pas rentrer", rigole-t-il encore.
Le mimosa de Gérard a pris ses aises et masque désormais la fenêtre de la cuisine de KerFlandry, où Püppchen, la compagne de Brassens invitait ses voisins à partager ses lasagnes. "Nous, on les appelait le vendredi, ma femme faisait des crêpes", se souvient Gérard.
L'attachement du chanteur à la Bretagne est né au milieu des années 50, lorqu'il accompagne "la Jeanne" - son amante et confidente qui l'avait caché à Paris sous l'Occupation - chez son neveu à Paimpol.
"Je lui ai fait visiter le coin", raconte ce dernier, Michel le Bonniec, pour qui Brassens était devenu "presqu'un frère" en 1942.
"Ca lui plaisait, les gens, surtout, étaient moins exubérants que dans le Midi: Georges appréciait cette tranquillité, les gens ne lui sautaient pas dessus pour avoir des autographes, on le saluait d'un 'bonjour Georges' et c'est tout", se souvient-il. En insistant: "pendant les dix dernières années de sa vie, il est descendu ici tous les étés".
"Il venait se ressourcer, il aimait bien le temps gris, et ici les gens ne faisaient pas attention à lui", renchérit Gérard Beauverger. "Parfois il nous disait : vous me jurez que vous ne m'entendez pas quand je chante ? On ne l'entendait pas parce que la pièce était assez isolée, donc il était content, il avait toujours peur de déranger les gens".
A Lézardrieux, "Georges" a laissé le souvenir d'un homme simple et chaleureux, improvisant à l'occasion un "kenavo blues" lors d'un boeuf avec ses amis chez lui, raconte un de ses amis, Pierre Mulot,.
L'homme était aussi généreux: à Lézardrieux, "chaque été, avant de partir, il laissait deux chèques de 200.000 anciens francs: un pour le club de foot et l'autre pour les vieux" de la commune, raconte Michel Le Grand.
© 2011 AFP



Feu de Coat Mer Amont, allumé le 1er janvier 1869. Détruit le 4 août 1944 et reconstruit en 1947. 
Il est synchronisé à un second feu en aval de la vallée du Trieux et permet l'accès au port de Lézardrieux.



Beau champ de choux


Un bateau qui s'est échoué ?





Ces curieuses structures permettent de cultiver des algues dans l'estuaire du Trieux. La socièté Aleor basée à Lézardrieux est un pionnier de l'algoculture. Elle cultive et transforme en farine ou en paillette des algues pour l’industrie alimentaire. http://www.aleor.eu/




Land art ?


En attendant la marée haute


Coat mer aval qui communique avec coat mer amont



Les huîtres arrivent


Épave


De belles vues sur les rives du Trieux


J'envisagerai dans une entreprise un peu hasardeuse et finalement assez inconsciente de longer la rive gauche sur un chaos de rochers que j'ai du parfois affronter avec beaucoup de risques. Le décor  était une pure merveille, mais avec mon sac de plusieurs kilos le danger était présent à chaque instant,avec le fleuve en contrebas...
   

En me retournant je peux encore mieux apprécier une partie de ma périlleuse aventure 



Un panorama très envoûtant



La grève de Bodic



Ce n'est pas une oasis, mais bien la rive gauche du Trieux


Une belle lumière



Une île entre le ciel et l'eau


Bord de rive


J'ai bien aimé ces vues


En me retournant, j'apprécie le chemin parcouru 


Sur l'autre rive, une vue sur Loguivy


La gréve de l’île à bois, où le temps se fait menaçant



Je me suis fait tout petit pour essayer de m'abriter sous des arbres qui semblaient être là pour m'inviter à me protéger

La pluie s'est arrêtée : Face à moi le Paradis (c'est le nom du lieu)



                                             Après l'averse, c'est encore plus beau !



Culture en bord de mer


On a rentré le bois et le bateau dans le jardin



Un champ d’artichauts et au loin sur la gauche, le centre d'études et de valorisation des algues  


ITAI Logo
Le CEVA (Centre d’Étude et de Valorisation des Algues), basé à Pleubian  est un organisme de recherche privé et un centre technique du réseau ACTIA, labellisé Institut Technique Agro-Industriel (ITAI) par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
Situé dans la première région européenne productrice  d’algues , et en bordure d’un important champ d’algues sur un  territoire propice à leur culture, le CEVA est le seul centre technique en Europe dédié à l’étude et à la valorisation des végétaux marins .  
Créé en 1982 avec le soutien des collectivités locales bretonnes et d’industriels de la filière algues, il met en oeuvre une recherche appliquée sur les algues (macro & micro), les végétaux marins, et les biotechnologies marines. Il assure en particulier le transfert des connaissances scientifiques issues du monde académique vers le domaine industriel .
Le CEVA compte 25 personnels permanents. Parmi ceux-ci, 18 sont diplômés de l’enseignement supérieur (techniciens, ingénieurs, docteurs ès sciences).
Il dispose d’un outil performant adapté à l’identification, à la production, à la caractérisation et à la transformation des végétaux marins  :
  • des laboratoires (1300 m²),
  • un hall technologique (1000 m²) pour le développement de préséries industrielles,
  • des moyens d’intervention sur le terrain (télédétection, cartographie),
  • une plate-forme à terre de culture de macro et microalgues,
  • une ferme marine.
Outre la réalisation de prestations d’assistance technique ou de R&D à façon pour les industriels , le CEVA participe à des projets de recherche et d’innovation de type collaboratif public au niveau national, européen et mondial.
http://www.ceva.fr
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En arrivant au niveau  du Sillon de Talbert,  je fus accueilli par un surprenant arc-en-ciel 
La nuit allait tomber et Dominique est venue me chercher pour m'accueillir dans sa chambre d'hôte situé sur la même commune de Pleubian.
 J'avais prévu de revenir sur ce lieu sublime pour prendre le temps de l'apprécier :
Les photographies ci-après sur le Sillon de Talbert ont été prises fin octobre 2016 (le ciel bleu est trompeur, mais encore une preuve qu'il peut aussi faire très beau en Bretagne !)






Le Sillon de Talbert : Une curiosité géologique

Point d'exclamation hissé sur la presqu'île trégoroise, le Sillon de Talbert s'avance de 3 km dans une mer parsemée de rochers. L'étroite langue de 35 m, faite de sable et de galets, est façonnée par les courants opposés du Trieux et du Jaudy. Cette flèche minérale, en plus d'offrir un abri à de nombreux oiseaux et une chaussée aux promeneurs, protège également le chenal se glissant entre Paimpol et Bréhat
http://www.tourismebretagne.com

Il y a 20 000 ans, le niveau de la mer si situait à 120 mètres plus bas qu'aujourd'hui. Les terrains situés en avant du Sillon étaient ainsi soumis aux effets du gel, provoquant l'éclatement des roches en place et la production d'importants volumes de cailloux. Le réchauffement qui a succédé à cette période glaciaire a vu une remontée rapide du niveau marin entre 12 000 et 6 000 ans de notre ère. Les vagues et les courants ont alors progressivement poussé les éclats de roche présents sur la plate-forme continentale, les émoussant en galets et les organisant en cordons. Par endroits d'imposantes masses de granit résistants ont offert des points d'appui stables sur lesquels sont venus s'accrocher ces différents cordons. Peu à peu au cours de sa remontée la mer a fait reculer ces cordons de galets qui se sont réunis pour former le Sillon de Talbert.
(Panneau d'information touristique à l'entrée du Sillon)




 Au loin, le Phare des Héaux-de-Bréhat, le phare de haute mer le plus élevé de France : 57 mètres. 
"Il a la simplicité sublime d'une plante marine" Michelet (in tous les phares de France Ed. Ouest France)
Construit par l’ingénieur Léonce Reynaud en 1840 sur les récifs des Épées de Tréguier, à la pointe du sillon de Talbert, le phare des Héaux de Bréhat signale l’extrémité ouest de la baie de Saint-Brieuc et balise l’entrée du chenal du Trieux vers l’île de Bréhat
Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 










Quelques vues prises sur le Sillon de Talbert

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