Saint-Cast-Le Guildo - Les sables d'or les pins 18 mars 2016 (9h de marche)

Je n'avais pas imaginé un chemin aussi difficile, avec un tel dénivelé. Mais le beau temps et la beauté du paysage m'ont vite fait oublier mes efforts et mes douleurs aux genoux.


Au petit matin, avant le petit déjeuner




Mon étape à Saint-Cast à l'heure du petit déjeuner


Une vue encore brumeuse sur la plage de Saint-Cast-Le Guildo


Le port de plaisance




Le port est bien protégé !



Au loin le Sémaphore de Saint-Cast-Le-Guildo


Le 16 septembre 1950, la frégate météorologique « Laplace » saute sur une mine en Baie de la Fresnaye, entraînant la mort de 51 marins. Un monument à la mémoire des victimes est érigé Plage de la Mare en 1952. Haut de 8 mètres, il représente une proue de navire d’où s’élance une pyramide symbolisant la vie fauchée par une catastrophe. (Office de tourisme de Saint-Cast-Le-Guildo)




Quand on est plus haut c'est souvent plus beau !


C'est tout droit mais ça monte !




Un bel alignement  


C'est souvent plus jolie à marée basse !


Comme des vestiges 


A qui est ce gant ?


D'ici tout semble minéral 


Feuille fossilisée


L'estuaire du Fremur


Un beau troupeau au dessus de l'estuaire 


Dialogue entre 2 arbres


Port à la Duc


La route qui longe la baie de La Frenaye, à marée basse


Ruines 

Créée entre 1924 et 1925, la ligne d'Yffiniac à Matignon, cette ligne touristique avec ses 51,5 km, était la plus longue du réseau des Côtes-du-Nord. 
Elle passait par Yffiniac, les Aubiers, Hillion, la Granville, les Ponts Neufs, Morieux, Planguenoual, Saint-Alban, Dahouet, le Val-André, Pléneuf, Saint-Pabu, Caroual, Erquy, les Hôpitaux, Plurien, Sables-d'Or-les-Pins, le Pont-Bourdais, Pléhérel, Plévenon, Port-à-la-Duc, Pléboule, Hénanbihen et Matignon.
Elle disparut en décembre 1949.
Principaux ouvrages d'art de la ligne : viaduc des Ponts-Neufs à Hillion ; viaduc du Prêto à Pléneuf ; viaduc de Caroual ou de Cavé et passerelle de la Côtière à Erquy ; viaduc de Port-Nieux à Fréhel.
(sources : http://tramways22.e-monsite.com)

Port-Nieux : un port au milieu de nulle part et où le temps semble s'être arrêté 


Un autre site de conchyliculteur


Le printemps s'installe fièrement


Quand la mer s'est retirée...


Petit abri ?


le petit port de Saint-Géran


Arrivé à Fort La Latte :
Place forte qui défendait l'entrée de la baie de la Fresnaye, le fort fut édifié au XIVème siècle et transformé en fort de défense côtière au XVIIème.
Kirk Douglas et Tony Curtis jouèrent ici Les Vikings, un film de Richard Fleischer sorti en 1958. Il a servi de décor à de nombreux films et séries (Chouans de Philippe de Broca...)Le Routard, Bretagne Nord 2015 

Attention peinture fraîche !


Le Cap Fréhel semble de plus en plus proche


En me retournant sous un soleil voilé apparaît au lointain le Fort La Latte

Le Cap Fréhel présente sur son littoral, des falaises de grès rose majestueuses qui dominent la mer à plus de 70 mètres de haut..
Sur le flanc Est, au-dessous de la falaise, vous apercevrez l’énorme rocher de la Grande Fauconnière, en forme de tour penchée, une multitude d’oiseaux car le Cap Fréhel abrite une réserve ornithologique (guillemots, pingouins torda, cormorans huppés, mouettes tridactyles, goélands marins, goélands bruns, goélands argentés).
Au sommet des falaises du Grand Site Cap d’Erquy – Cap Fréhel, se dessine le plus vaste ensemble de landes littorales des côtes françaises. Ainsi quatre bruyères, nuancées de violet-rose, associées à des ajoncs, nuancés de jaune, se rencontrent et reflètent la diversité floristique présente. Caché dans ce couvert végétal, une avifaune riche et singulière s’y développe participant à l’intérêt écologique important des landes. La lande du Cap Fréhel est un des sites les plus visités de Bretagne. Le Cap est classé depuis 1967. Aujourd’hui toute construction est interdite et le site est protégé.
Le Cap Fréhel associé au Cap d’Erquy  ont été reconnu « sites emblématiques » par le Conseil général des Côtes d’Armor.Les Caps accueillent plus d’ 1.6 millions de visiteurs par an et bénéficient d’une grande notoriété.
(Sources : office de tourisme de Fréhel)

Une Zone protégée mais battue par les vents 



La pointe du Cap Fréhel, entre la baie de Saint-Brieuc et la rade de Saint Malo, est occupée par deux phares qui se détachent nettement sur cette avancée battue par les vents. La vieille tour, qui fut construite de 1701 à 1702, reste historiquement le plus ancien phare à terre de Bretagne. Elle se remarque par son architecture en tour fortifiée selon le plan élaboré par l´ingénieur Garengeau, à la demande de Vauban.
Le phare actuel, construit de 1947 à 1950 selon les plans de l´architecte malouin Yves Hémar, est de grand atterrissage puisqu´il a une portée de 29 miles, grâce à une magnifique optique de 0, 50m de focale de deux éclats groupés, tournant sur une grande cuve à mercure. Sa tour carrée est composée de moellons des carrières des Sables d´Or (voir plus loin). Le rez-de-chaussée du phare comporte les logements des gardiens ainsi qu´une grande salle de réception boisée. Elle est ornée, sur sa gauche, d´une peinture murale représentant les phares de la côte. Le mobilier en place, ainsi que cette décoration, illustrent l'importance du service des phares après la seconde guerre mondiale. Enfin, le phare possède un ascenseur, chose rare dans ce type d´édifice.

Le Cap Fréhel est un point remarquable pour la navigation grâce à sa position avancée dans la Manche, entre la baie de Saint-Brieuc et la rade de Saint-Malo. Aussi a-t-il de tout temps servi de point d'atterrissage pour les navires à destination de Saint-Malo : navires de commerce revenant des Antilles, d'Amérique du Sud ou des Indes, morutiers de retour de Terre-Neuve, corsaires ou pirates adeptes du trafic interlope, tous se retrouvaient sur les quais de la cité malouine. Cependant, la rade, difficile d'accès, n'est pas abritée des vents de nord-est ; les courants y sont violents, le marnage parmi le plus important d'Europe et les sept passes étroites sont encombrées de roches dangereuses. Dès l'année 1650, selon l'abbé Manet qui s'intéressa de manière approfondie à l'histoire de la ville de Saint-Malo ("Histoire de la petite Bretagne, Saint-Malo, 1834), le développement du commerce malouin décida les autorités locales à établir un feu au sommet de la tour déjà construite sur l'île des Ebihens en avant de la pointe du Chevet (voir étape Saint-Jacut-Saint-Cast). Il s'avéra cependant plus judicieux de l'installer sur la pointe de Fréhel "côte hardie, abrupte et coupée à pic, que sa grande élévation fait découvrir de très loin." 

(Sources : Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Bretagne, Côtes d'Armor, Plévenon, Cap Fréhel)



Je longe une portion de l'Euro vélo N°4 qui va de Roscoff à Kiev...Si c'est en sécurité tout le long du parcours cela peut être tentant 



En me retournant  : Une belle vue sur le cap Fréhel



Au coucher du soleil, en arrivant au Sable-d'Or-Les Pins et en regardant vers le cap d'Erquy 

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