Fécamp-Etretat : la Côte d'Albâtre 21 juin 2013

Les peintres du bord de mer :
 la plage de Fécamp 1906, Albert Marquet (1875-1947)

Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007

Au Salon d’automne de 1906 (Paris, Grand Palais, 6 octobre-15 novembre), Marquet envoie huit paysages dont ceux de Normandie qu’il a peints durant l’été passé avec Dufy, où tous deux traitent souvent les mêmes motifs pris sur le vif. Au Salon, Paul Jamot, conservateur au Louvre et collectionneur, manifeste son enthousiasme pour les deux artistes (voir son compte-rendu, « Le Salon d’automne », Gazette des beaux-arts , t. II, 1906) et achète, pour lui-même, cette Plage de Fécamp qu’il intègrera à son legs de 1943 au Mnam. De son côté, l’État acquiert une peinture de plus grand format, Le Port de Fécamp de 1906 (Quimper, Musée des Beaux-Arts), moins expérimentale et plus solennelle que le tableau de Paul Jamot. La Plage de Fécamp est charpentée selon les mêmes principes que Le Quai des Grands-Augustins de 1905 (AM 2230 P) : trois trapèzes – le parapet, la pente et la plage – creusent une ligne de fuite dans la composition et élargissent la vue aux dimensions d’un panorama, éclairé, comme tous les paysages de Marquet, par une lumière opalisée, grise, qui renforce la mélancolie du tableau. Les accessoires et les figurants qui ponctuent la scène – promeneurs, bateaux, drapeaux – introduisent schématiquement profondeur et perspective et sont hâtivement traités, d’un pinceau lâche, héritier de la technique impressionniste. Au premier plan, la présence des deux marins aux visages barbouillés de rouge, qui contemplent la plage en tournant le dos au spectateur, confère un accent de vie et de couleur à cette pochade qui, comme les autres paysages fauves de Marquet, séduisit le critique Louis Vauxcelles.


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Pas très rassurant en plus du mal de mer...


Le port de pêche de Fécamp



 Les prix semblent  très intéressants 

Fécamp est aussi un port de plaisance








Le futur musée des pêcheries :
Vaste bâtiment à usage de sécherie, cet immeuble est édifié en 1950 par l'armement « La Morue Normande ». Situé à l'emplacement de bâtiments détruits en 1944, il est conçu par l'architecte parisien André Hamayon, dans un style qui dénote à la fois l'influence des courants architecturaux novateurs (béton armé) et traditionnels (toiture régionale en tuiles). La façade présente une belle modénature, caractéristique des années de la reconstruction, avec de sobres éléments de décor : entrée cintrée côté ouest, meurtrière verticale vitrée en angle coupé côté est, fenestrage en frise continue... D'une surface au sol de 830 m2, il comporte quatre niveaux, portés par un maillage de piliers béton, pour une surface totale est de 3 320 m2. L'édification de ce bâtiment affiche bien plus que la réussite d'une maison d'armement. S'inscrivant dans le contexte de la reconstruction après-guerre, il symbolise la confiance en l'avenir des industriels de la pêche qui comptaient bien retrouver vite le rang de capitale des terreneuvas qui était celui du port de Fécamp. D'abord sécherie, il comporte dès 1960 une activité de saurisserie de hareng puis de fumage de saumon. Désaffecté en 1982, il est acquis en 2001 par l'Etablissement Public de la Basse-Seine .
Alors que le Musée des Terre-Neuvas a fermé ses portes au 31 décembre 2012, le futur Musée des Pêcheries , au cœur du port, dans l’ancienne sécherie des Pêcheries de Fécamp. Plus grand et plus accessible, le Musée des Pêcheries présentera les riches collections municipales en cinq pôles :  Fécamp, port de pêche  Beaux-Arts  Musée de l’Enfance  Histoire de la cité  Ethnographie cauchoise. La visite commencera par le vertigineux belvédère qui offre une vue à 360° sur la ville et le port. Plusieurs fois retardée pour des raisons techniques, son ouverture est attendue pour 2017




Une exposition de photographies sur le thème de la mer en bord de mer
Les cabanes de mer de Fécamp
Pour quitter Fécamp, il faut prendre de la hauteur...



Aucun doute : je suis bien en Normandie !



Un peu comme du land art












La beauté du chemin

Bonheurs fleuris du chemin



Autre bonheur fleuri
Quel magnifique découpage !




Fragilité de la falaise !



J'ai bien aimé le contraste des couleurs...
...Et la beauté de cette fleur !


La valleuse du curé : Je n'ai vu qu'à la fin du chemin que l'accès était interdit. 
Il semblait en effet dangereux de s'approcher !
ça butine activement...devant un décor de rêve
En me retournant c'est toujours aussi intéressant de voir le chemin parcouru...Avec au loin Fécamp 
J'ai presque le vertige
Etretat : je laisse parler le père Hugo :
"Ce que j'ai vu à Etretat est admirable. La falaise est percée de distance en distance de grandes arches naturelles sous lesquelles la mer vient battre dans les marées. J'ai attendu que la marée fût basse et à travers les goémons, les flaques d'eau, les algues glissantes et les gros galets couverts d'herbes peignées par le flot qui sont comme des crânes avec des chevelures vertes, je suis arrivé jusqu'à la grande arche que j'ai dessinée. Il y a   à droite et à gauche des porches sombres, l'immense falaise est à pic, la grande arche est à jour, on en voit une seconde à travers, de gros chapiteaux grossièrement pétris par l'océan gisent de toutes parts. C'est la plus gigantesque architecture qu'il y ait..."
Lettre à sa femme, Adèle (Montivilliers, 10 août 1835)




















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