De Dunkerque à Calais (mer du Nord-Côte d'Opale)

Un peintre une ville :
(les bords des mers françaises ont beaucoup inspiré les peintres. J'ai essayé de retenir  à chacune de mes étapes une ou plusieurs de leurs œuvres que j'ai pu découvrir au cours de mes lectures ou de mes visites des nombreux musées qui jalonnent notre littoral)
Eugène ISABEY
Eugène ISABEY
Le Port de Dunkerque, 1831
Fils et élève du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey, Eugène se fait connaître au Salon de 1824 avec des marines et des paysages qui remportent vite un succès. En 1830, il est nommé dessinateur de l’expédition d’Alger et devient l’un des peintres favoris de Louis-Philippe. Après ce voyage africain, il expose de nouveau des paysages de Normandie et des marines d’esprit romantique.
Le Port de Dunkerque est un étrange tableau qui offre un déballage tout oriental de marchandises et dont la lumière et les couleurs font irrémédiablement penser à l’Afrique du Nord. Le beffroi de Dunkerque est aisément reconnaissable à l’inverse de la Tour du Leughenaer qui est métamorphosée en minaret. Isabey a réalisé une esquisse pour ce tableau où il dépeint l’activité portuaire : des marchandises déchargées, des bateaux qui entrent et sortent… On ne peut confirmer pour autant sa venue à Dunkerque.
Photo : Jacques Quecq d'Henri (Musée de Dunkerque ) 




Pour ma deuxième étape je suis retourné à Dunkerque, 3ème port de France. J'ai beaucoup appréhendé cette étape qui doit me conduire à Calais à plus de 40 km. Le temps est assez frais (12° environ) mais beau. Je laisse très vite la ville historique pour rejoindre le port. Là je m'attends à un univers qui m'est jusque là inconnu et je ne suis pas déçu par ce décor industriel où les fumées se mélangent aux cris des oiseaux de mer, des mouvements de grues qui chargent et déchargent dans un concert d'acier auprès d' usines ubuesques. Sur une dizaine de kilomètres selon un plan assez bien dessiné vont défiler sur ma gauche des usines colorées et sur ma droite la plage et la mer du Nord, comme si ce découpage avait voulu offrir d'un côté la zone de travail et de l'autre la zone de loisirs. Aujourd'hui la plage était déserte, avec pour seule étrangeté une voiture à la carcasse calcinée. Deux pécheurs téméraires profitent de la pollution d'un bras de mer pour se risquer à pêcher quelques poissons dans ce bain d'eau salée et d'hydrocarbures...



Ce n'était peut-être pas le le premier phare sur ma route, mais c'est le premier que j'ai vu...
C'est du solide...

Des routes qui s'élèvent dans le ciel !




Du sable !


Une voiture !



Les usines, la route et la plage...



Partie de pêche !



Ciel bleu ?





Gravelines, cité Vauban



Saurisserie artisanale. Ce jour-là elle était fermée.



Un beau phare au bord du plus petit fleuve de France : le Aa


Le phare de Gravelines

Le Phare de Gravelines vu par Nicolas de Staël (1954, huile sur toile)




Encore un bunker !




En rang par deux




Des couteaux comme s'il en pleuvait et qui craquent sous mes pieds





Derrière les piquets la plage...
Traces...
Moules...
Et re-traces...
Du vent dans la voile
Piste de char à voile
En attendant l'été
La gare de Calais qui voit passer les trains qui passent sous la Manche

Commentaires

pépito a dit…
Enfin le soleil ! Par contre je préfère les photos en version plus grande dans les messages plus récents. C'est mon côté âgé : on voit mieux !

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