Binic-Plouha (Port de Gwin Zegal) 27 juin (environ 7h de marche)



Vers 9h, sous un ciel un peu menaçant, je quitte cet agréable port de Binic...







Le "Scotch Queen", superbe navire britannique amarré dans le port de Binic

Ce bateau est typique d'une catégorie de navire construit par l'Amirauté britannique pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit des MFV (Motor Fishing Vessels, bateaux à moteur de pêche), navires inspirés des bateaux de pêche écossais. Les bateaux étaient construits en bois (chêne, mélèze ou pin d'Orégon). Il en fut construit de tailles différentes, mais les 75 pieds (23 m) des MFV qui existent encore aujourd'hui sont très rares. C'est le cas du Scotch Queen, construit en 1944. Six d'entre eux ont été transférés à la marine nationale française, en 1945 et 1946, et envoyés en Indochine. La guerre étant terminée, le Scotch Queen a échappé au voyage. Il entame alors une carrière, en Écosse, dans des campagnes de pêche aux harengs puis, en 1986, comme navire hydrographique et support de plongée en mer du Nord. (Ouest France 30/09/2013)

Une autre vue du "Scotch Queen" et du port de Binic


Le port de Binic à marée basse



Appréciation graphique avant ascension... 


Après l'ascension, une vue à couper le souffle ! Dans la montée  rencontre sympathique avec Dominique et sa compagne qui avaient prévu de faire  la moitié de l'étape 


Une vue plus éloignée sur la plage de l'avant-port de Binic 


c'est magique !


Avant d'arriver à Etables-sur-mer, une vue sur la plage des Godelins



Quelques vues de la plage des Godelins


 Au centre de la photo, le plongeoir de la plage des Godelins perché sur un rocher


En me retournant, une vue sur la côte jusqu'à Erquy


Une vue sur le port de Portrieux


La grève du Moulin


Etape à Etables sur mer


En me retournant sur la plage du moulin


Saint-Quay-Portrieux


En attendant l'été, les canetons sont prêts... 

le port et l'usine Celtarmor à St Quay Portrieux

En 1995, dans le but de valoriser et de protéger la noix PECTEN MAXIMUS (la coquille Saint-Jacques pour les intimes), pêchée en Baie de St Brieuc, le groupe Fipêche s’associe aux pêcheurs des Côtes d’Armor et créé ensemble une unité de décorticage des noix (CELTARMOR - Saint Quay Portrieux 1995)

Présent sur tout le littoral breton, le Groupe Fipêche, acteur majeur en Bretagne gère trois filiales : CeltarmorPêcheries d’Armorique et Halios. 

Ateliers-usines spécialisés dans l’achat et la première transformation des produits de la pêche bretonne,ce groupe commercialise des produits bruts, prêts à être cuisinés, en Marée fraîche (50%) ou en Surgelés (50%).
En relation étroite avec les organisations de pêcheurs, Fipêche s’attache avant tout à valoriser au quotidien pour ses clients (MDD ou marque "Pêcheurs Bretons") les produits de la pêche artisanale bretonne.
  LES DATES-CLÉS : 

1995 Création de Celtarmor (St Quay Portrieux 22)
2001Reprise d'Halios (Le Guilviniec et St Guénolé 29)
2002Rachat des Pêcheries d'Armorique (Erquy 22)
2002Création de la holding Fipêche regroupant les 3 filiales
2007Rachat de Marée de St-Malo (35)
2011Fusion de Marée de St-Malo et Pêcheries d'Armorique


sources : groupe Fipêche


                             Autrefois les marins de Saint-Quay partaient pêcher jusqu'en Islande...Aujourd'hui :

90 navires de pêche côtière dont essentiellement des chalutiers-dragueurs effectuent des marées de moins de 24 heures. Les chalutiers pêchent le poisson (soles, lottes, turbots, raies) et débarquent du lundi au vendredi de 4h30 à 7h30. Les dragueurs pêchent les coquillages (amandes de mer, palourdes roses) débarqués du lundi au vendredi de 16h à 18h. Enfin, les caseyeurs pêchent les crustacés (essentiellement les homards), débarqués du lundi au samedi de 12h à 15h.
L’hiver, entre les mois de novembre et d’avril, l’ensemble de cette flottille participe à la campagne de coquilles St-Jacques. Le port compte aussi treize chalutiers hauturiers, spécialisés dans la pêche du poisson (poissons de fond, morue, merlan) et qui effectuent des marées plus longues (entre 4 et 7 jours).
La criée de Saint-Quay-Portrieux se situe à la 5e place des 40 criées françaises avec près de 10 700 tonnes d’espèces débarquées.

La campagne de coquille Saint-Jacques 

Deux fois par semaine, les coquilliers fourmillent en baie de Saint-Brieuc. Dès l’heure officielle de pêche sonnée, les dragues sont immergées et tractées par le bateau pour ratisser le fond marin. Selon l’équipage, la densité de coquilles et la nature du fond, un trait dure environ 10 minutes. Même si les manœuvres sont très rapides, le nombre de traits en quarante-cinq minutes est très réduit. Sur le pont, pas une minute à perdre. Courir au treuil, remonter les dragues, les vider, les remettre à l’eau, trier les coquilles, rejeter les unes à l'eau, nettoyer et mettre les autres en sac. A quai la course continue. Fraîchement débarquées, les coquilles devront obligatoirement passer en criée où elles seront soumises à un contrôle de conformité.

 Un métier difficile
(sources : office de tourisme de Saint-Quay Portrieux)



L'île de la Comtesse


Au-delà de cette limite...


Etrange empilement, sous le chateau de Calan (le mari de la Comtesse )à l'esprit mauresque (il était haut fonctionnaire au Maroc!) Aujourd'hui c'est un Hôtel 4*


 
A bord du Viking, 19 jeunes gens déjouent la surveillance de la douane allemande pour rejoindre, depuis le port, les Forces Françaises Libres en Grande-Bretagne. Marins novices, victimes du mal de mer, ils ont espoir d'atteindre les rives de l'Angleterre. Désorientés par la tempête, ils se feront finalement arrêter par les troupes allemandes... à Guernesey. Ils furent ramenés à Saint-Brieuc, emprisonnés, et déportés. Seuls six d'entre eux revinrent. La Stèle du Viking, sur le chemin de ronde, leur rend hommage.

Surtout ne pas se précipiter pour aller sur l'île...


Je vous laisse apprécier la diversité


Une belle vue sur l'île de la Comtesse et Saint- Quay


Le sémaphore de Saint-Quay-Portrieux a été édifié en 1860 à une centaine de mètres au-dessus de la mer, sur une pointe déjà choisie par les Romains. Il permet de surveiller la baie de Saint-Brieuc


A 1,8km des côtes, l'île Harbour. La maison phare fut gardiennée jusqu'en 1891. Elle est aujourd'hui automatisée pour signaler les écueils à l'entrée du port.



Saint-Quay, le casino et les plages 



J'ai bien apprécié la couleur des bancs, qui anime joyeusement  la cité balnéaire



Ce n'est plus la saison des huitres, mais les moules viennent d'arriver


Quelques baigneurs téméraires 




La côte est très découpée et la vue est très dégagée


Sur la commune de Tréveneuc, le petit port Saint-Marc où selon la tradition locale un bateau vénitien aurait coulé au Moyen Age...


La chapelle Saint-Marc


 Le port et les viviers Saint-Marc


Des vaches de race salers en bord de mer : Étonnant !


L'anse  Saint-Marc semble bien protégée


Il es très tentant de faire de jolis bouquets


Ce qu'il me reste à parcourir...


On recherche des figurants pour le prochain film Shelburn (voir étape suivante pour l'histoire du réseau Shelburn)


En descendant vers la mer...


... et la cale de Port Goret



Une vue sur le Palus et sa plage de galets



Encore des restes de la dernière guerre. Après l' avoir détruite ils protègent peut-être la falaise ?


Avant de partir à la pêche


la magnifique plage de galets du Palus



Entre le restaurant et le blockhaus, le sentier monte à pic...


Cela méritait au moins une belle vue !


Un peu plus loin sur le sentier je comprendrai mieux l’intérêt de ce panneau


Comme un tableau !


La pointe du Pommier


Qu'il est agréable ce chemin fleuri  !


Les falaises  de Plouha, les plus hautes de Bretagne (104 m)


Le port de Gwin Segal

la plaquette de l'office de tourisme de Plouha décrit ainsi ce port étrange qui fait plutôt penser à une île du Pacifique : "Aménagé en 1854 par la commune et les pêcheurs, le port de Gwin Segal devrait son nom à "gwinizh" (le froment) et "segal" (le seigle), deux céréales autrefois cultivées sur les terrains bordant la falaise...Ce petit port doit son originalité à son mode de mouillage autrefois pratiqué en Bretagne nord. Les bateaux (longs de 6m au plus) y sont ainsi amarrés à des troncs d'arbres hauts de 8 à 10 m, plantés avec leurs racines dans le sable à 1,50m de profondeur puis stabilisés par des pierres...(Jean-Yves Guillouët, garde littoral site des falaises de Plouha)


En regardant vers Paimpol et ma prochaine étape

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