D'Arromanches à Port en Bessin

Me voilà de retour à Arromanches
Il s'agit  de la commémoration d'un combat naval d'Arromanches qui a eu lieu en....1811 ! 


Ces barbelés n'ont pas été posés par l"ennemi mais pour prévenir du danger de la falaise !


Une belle vue sur Arromanches


Un vestige du port artificiel à proximité du musée


Le commerce a repris ses droits


Un jeu de mots de circonstance 


Embarcations : bateau de petite dimension, ou canot...Barque, bateau, canot...allège, bac, bachot, baleinière, berthon,caïque, canoë, chaland, chaloupe, chalutier, doris, esquif, flette, gabare, kayac, nacellle, péniche, périssoire, pinasse, rafiot, sampang, vedette, yole, youyou. (Le Petit Robert)


En quittant Arromanches... 


...Le port semblait être bien surveillé.


ça monte


Il n'y a pas de barbelés de ce côté là mais pourtant cela ne me semble pas très sécurisé.


Une vue plus large sur Arromanches


La falaise rongée par la mer


Ce poisson en haut de la falaise a-t-il été déposé par un oiseau ? 


Arromanches s'eloigne


Des volailles en liberté, sans OGM, vu le panneau et en bord de mer  

J'ai bien aimé ces arbres au fond du champ...


...Et ce mélange d'herbes sèches et de buissons en fleurs


En me retournant sur le chemin



J'arrive au niveau des batteries de Longues



D'imposantes forteresses de béton


Le printemps explose de couleurs et de senteurs


Le beau travail d'érosion de la mer, à la fois fascinant et inquiétant !


Le sémaphore de Longues sur mer


J'ai pensé que cela pouvait être aussi une oeuvre d'art éphémère !


Un bel aménagement au dessus de la falaise à Commes :

Vicaire à Trévières, puis curé à Commes, Alexandre Dubosq a pratiqué la photographie pendant plus de cinquante ans. Il a connu les évolutions qui ont transformé la photographie en technique abordable pour le simple amateur.
Dès la fin des années 1870, l'abbé Dubosq utilise la photographie sur plaque de verre et la stéréoscopie qui connaît alors un engouement. Il développe son activité de photographe en 1885 à son arrivée à Commes. Pratiques, les films argentiques sont développés en laboratoire ; l'appareil Kodak, rechargé, est tout de suite prêt à l'emploi.
Photographe de studio (portraits), reporter (travaux des champs, chasse à courre, fabrication de dentelle), metteur en scène… il s'intéresse à son temps comme un ethnologue et à la composition comme un artiste. Esprit curieux et passionné d'automobiles, il sillonne sa région pour saisir la vie quotidienne des habitants du Bessin, mais réalise aussi des reportages en France et à l'étranger. De 1893 à 1930, il se lance dans l'édition de cartes postales, commercialisant des scènes de la vie normande, des vues de châteaux et des événements folkloriques.  http://ardiphot.canalblog.com/


Une belle piste de décollage pour vol libre, à Commes entre Arromanches et Port en Bessin...Mais quand on lit avec attention la liste des dangers sur le panneau, cela ne semble pas très rassurant...Mais vue d'en haut le spectacle doit-être sublime.




En me retournant sur Arromanches


Un chemin toujours aussi fleuri



J'arrive à Port en Bessin...,si proche et pourtant encore loin...


                             Et ça monte et ça descend



Je me rapproche...

Arromanches est désormais loin derrière moi


Port en Bessin se dessine progressivement 

La tour Vauban qui permettait de protéger le port des corsaires et des Anglais
Un vrai port de pêche, le premier port de pêche artisanal du Calvados, le 3ème de Normandie, avec une spécialité : la coquille Saint-Jacques
Depuis plus de mille ans, Port-en-Bessin-Huppain tire profit d'un site privilégié. Ainsi, le havre naturel creusé entre deux falaises a-t-il donné naissance à l'un des grands ports de pêche normands...
Les principales espèces pêchées sont : la coquille Saint-Jacques, la roussette, le tacaud, la seiche, la dorade grise, le bar, le cabillaud, la sole ou encore la raie… En 2013, plus de 7600 tonnes de produits de la mer ont été débarquées et vendues sous la criée, ce qui place Port en Bessin - Huppain au 7e rang des ports de pêche français.
La pêche artisanale, effectuée par des chalutiers n'excédant pas 25m de long, est la première activité économique de la ville.
Port-en-Bessin-Huppain s’est doté, au fil du temps, d’un riche patrimoine maritime. Faisant face à la mer de la Manche, réputée pour être rude en hiver, les Portais ont su très tôt que leurs vies y seraient liées. Ainsi la cité portaise s’est-elle développée autour de son port, avec une seule devise : « RES NOSTRA MARE » (« La mer est notre loi »).

Le port est doté d’une criée informatisée, un lieu visité quotidiennement par les mareyeurs.  Près de la criée, une tour à glace performante alimente les cales des chalutiers. (site de Port en Bessin Huppain)

Un beau bazar !
« Le jour le plus long », réalisé en 1962 sous la direction de Darryl F. Zanuck pour figer à jamais le déroulement du débarquement allié sur les côtes normandes, a privilégié Port-en-Bessin pour le tournage de certaines séquences. Ainsi, la prise du casino de Ouistreham a été reconstituée à Port-en-Bessin. On retrouve encore aujourd’hui quelques traces de ce tournage sur le fronton du bazar...
D'autres films tournés dans la cité portaise : « Un singe en hiver » réalisé en 1962 par Henri Verneuil, avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo dans les rôles principaux.
En 1972, "Maigret" s’invite à Port-en-Bessin. La télévision tourne plusieurs scènes du « port des brumes » dans la commune.
En 1976, deux films sont tournés en partie à Port-en-Bessin-Huppain. Il s’agit de « Dracula, père et fils » d’Edouard Molinaro et de « La dentellière » de Claude Goretta.
En 1992, le film « A Foreign Field (Les vétérans) », réalisé par Charles Strurridge, met en scène Jeanne Moreau, Géraldine Chaplin, Laureen Bacall, Alec Guiness et John Randolf.
En 1998, « La mort du Chinois », avec José Garcia dans le rôle principal, anime le centre-ville.
En 2010, Alix Delaporte tourne un long métrage "Angèle et Tony (site de Port en Bessin Huppain)

J'ai beaucoup apprécié me promener à Port en Bessin. Mais je ne suis pas le seul :

Au 19e siècle, les paysages de Port en Bessin - Huppain ont attiré et inspiré de nombreux peintres parmi lesquels Paul Signac et Georges Seurat, deux artistes du mouvement néo-impressionniste plus connu sous le nom de "pointillisme".
Signac est un excellent marin de haute mer, et affectionne tout particulièrement les paysages liés à l'univers maritime. En 1884, il rencontre Seurat, auquel il confiera sa palette de couleurs lumineuses. En échange, celui-ci l’initiera à la technique du pointillisme...
Sur les conseils de son ami Signac, Seurat réside à Port-en-Bessin durant l’été 1888. Lors de ce séjour, il réalisera 6 marines, exposées en 1889 à Bruxelles puis conservées aujourd’hui dans de prestigieux musées.(site de Port en Bessin Huppain)





Un cimetière de coquilles

Les falaises que j'ai longées avant d'arriver à Port en Bessin

Le port a été libéré le 7 juin au soir par le 47th Royal Marine Commando. Une fois libéré le port est transformé en terminal pétrolier pour alimenter en carburant les les forces alliées, jusqu'en octobre 1944.


Avant d'aller me coucher, je fais encore un tour dans le port. 

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