De Vierville sur mer à Isigny sur mer par la Pointe du Hoc
http://www.liberte-normandie.com/
Je reprends ma route à Vierville-sur-mer en direction de la Pointe du Hoc. A la sortie de Vierville les vestiges de la 2ème guerre mondiale et un peu plus loin le musée D. Day Omaha.
Un panneau pour indiquer que cette année on fête le 70ème anniversaire du débarquement.
Direction la Pointe du Hoc
Une belle bâtisse ! Elle a semble-t-il résisté aux bombardements !
Un peu plus loin un producteur de cidre et de Calvados (Cidrerie Lebrec- Ferme Saint Clair dans un château du XVIème siècle à Englesqueville La Percée)
En attendant le 70ème anniversaire...On se prépare à l'événement !
Juste avant la Pointe du Hoc, Saint-Pierre-du-Mont
Le site de la Pointe du Hoc est une concession à perpétuité, propriété des Etats-Unis.
La Pointe du Hoc, puissamment fortifiée par les Allemands, formait un poste d'observation sur tout le plan de mer où apparurent, à l'aube du 6 juin 1944, la flotte et les troupes de débarquement américaines. Pour réduire cette place particulièrement dangereuse pour les troupes débarquant à Omaha Beach, le commandement américain avait décidé d'y faire pleuvoir un déluge de bombes et d'obus : le cuirassé Texas y prit part, à raison de 600 salves de 356. Le 2ème bataillon de "Rangers" spécialement entraîné, prit ensuite la position d'assaut dès l'aube du 6 juin en escaladant la falaise à l'aide de cordes et d'échellles démontables mais au prix de lourdes pertes, 135 "rangers" sur 225 ayant été mis hors de combat. Des groupes d'Allemands se maintinrent néanmoins et il fallut tout l'acharnement des commandos du 116ème régiment d'infanterie US pour les réduire.
(Le guide vert Normandie Cotentin 2003 p176)
A l'entrée du site un randonneur à vélo a laissé tout son équipement sans crainte pour visiter la Pointe du Hoc.
Quelques vues montrant la difficulté d'affronter la falaise
En hommage aux Rangers. Un recueillement très émouvant.
Un groupe de touristes américains, qui viennent particulièrement nombreux sur ce site de mémoire, où l' on croise aussi des touristes venant du monde entier.
Une vue vers Grandcamp-Maisy, ma prochaine étape
Encore quelques vues qui montrent l’âpreté des combats
Je m'éloigne de la Pointe du Hoc, après avoir franchi un sentier épineux difficilement accessible par endroit avec mon sac à dos.
J'ai bien aimé cet arbre mort au milieu de ces buissons vigoureux sur le haut de la falaise.
Me voilà à travers champs au dessus de la falaise
En me retournant, la Pointe du Hoc qui s'éloigne peu à peu
Un champ en pente douce vers la mer. Une côte se dessine au loin avec les plages d'Utah Beach
J'arrive à Grandcamp-Maisy
Le panneau est une indication pour le sens opposé à ma direction. Je ne me rappelle pas en avoir vu à Omaha Beach...
Avant d'arriver à Grandcamp-Maisy le chemin a été très agréable avec de belles couleurs de printemps et sous un ciel bleu sans nuage :
Je ne suis plus sur la falaise...
L'arrivée à Grandcamp-Maisy
La fondation «Statue pour la paix dans le monde» a déjà érigé une statue à Pékin . Pour l'Europe, l'artiste Yao Yuan, créateur de l'oeuvre, a souhaité l'offrir à la France à l'occasion du 60e anniversaire du Débarquement, dans un village de Normandie.C'est Grandcamp-Maisy qui a été choisie. L'oeuvre, en acier inoxydable représente une femme drapée portant la colombe de la paix.
Tout semble calme !
Dans débarcadère, il y a le mot...
Quelques clichés de bord de mer...
Vue imprenable !
Le musée des Rangers, exclusivement consacré à l'assaut de la Pointe du Hoc
Mélange étonnant
Le port est spécialisé dans la pêche aux coquilles Saint-Jacques
Le canal d'accès au port
Grandcamp-Maisy : un petit port de pêche à l’atmosphère apaisante
Je reprends ma route vers Isigny
Un autre débarquement : celui des campings car
Ici aussi les combats ont été rudes...
Un lotissement de bungalows en bord de mer
L'exploitation ostréicole de M Travers à la sortie de Grandcamp-Maisy
En me retournant encore vers Grandcamp-Maisy
Au loin un bunker...
Me voilà arrivé près du bunker
A marée basse, les tracteurs des ostréiculteurs s'activent, sous un ciel bleu rassurant
Au coeur de la base ostréicole de Grandcamp-Maisy
Les traces de l'activité !
Les parcs à huîtres c'est aussi beaucoup de ferraille
Récupération de casiers
Le béton se fissure mais semble encore résister
La lumière à cette heure là était d'une belle douceur et le site d'une étrange beauté que j'espère partager à travers ces quelques photographies :
Et puis apparait un surprenant alignement de bicoques colorées, le long du chemin :
Ce que l'on peut voir depuis les bicoques
"la bicoque"
Trafic de bord de mer
Un panneau pour protéger les œufs du gravelot à collier interrompu qui a l'habitude de pondre en lisière de plage
Et là c'est la dune du site Natura 2000 que ce panneau nous incite à respecter
Des bancs enherbés
La dune semble bien protégée
Un abri qui semble défié le temps et le vent
J'ai eu parfois beaucoup de mal à traverser ce talus herbeux
Mais j'éprouvais un plaisir intense à évoluer dans ce sublime décor de la baie des Veys sans cesse en mouvement. Je vous laisse admirer ces quelques vues :
Avant d'arriver à Isigny sur mer, quelques bassins de pêche pour cultiver un certain bonheur de vivre...
au confluent de l'Aure et de la Vire
A l'entrée d'Isigny la coopérative laitière :
Entre terre et mer, entre le bocage et les Marais du Bessin et du Cotentin, le terroir d'Isigny a acquis sa réputation de grand cru laitier dès le XVIème siècle.
Tout commence, en 1932, par la naissance de la 1ère coopérative laitière d'Isigny-sur-Mer. Ils sont alors 42 cultivateurs à s'unir pour promouvoir et défendre le terroir, le lait et le beurre d'Isigny. Ils seront 180 coopérateurs en 1945, puis près de 800 en 1970. Mais c'est en 1979 que naît véritablement Isigny Sainte-Mère, lors de la fusion avec la coopérative de Sainte-Mère-Eglise.
La coopérative d'Isigny Sainte-Mère devient rapidement un groupe laitier renommé dans le monde entier. L'exportation représente aujourd'hui plus de 40% de son activité.
Pour protéger la qualité de ces produits et officialiser la spécificité de l'aire géographique, le syndicat des producteurs de lait d'Isigny s'est, très tôt, investi dans une démarche d'obtention de l'AOC (Appellation d'Origine Contrôlée). Une démarche qui a abouti dès juin 1986, date à laquelle le beurre et la crème d'Isigny ont été reconnus en AOC par décret (devenue aujourd'hui AOP: Appellation d'Origine Protégée). Le terroir d'Isigny comprend 193 communes (110 en Cotentin et 83 dans le Bessin).
Situé sur l'Aure, à 3 kilomètres environ de la pleine mer, le port d' Isigny, autrefois port de commerce et de pêche, a connu et connaît encore, le sort réservé aux ports d'embouchures placés au fond des baies.
Il doit lutter inlassablement contre l'ensablement, mais surtout contre l'envasement de son chenal de sortie.
Commentaires